« Les États-Unis ne seront pas un camp de migrants et ne seront pas non plus un centre d'accueil pour réfugiés. Regardez ce qui se passe en Europe et ailleurs.
On ne peut pas permettre cela ici. Pas tant que je serai là ».
Donald Trump, 2017
Lors de son précédent mandat, le président américain Donald Trump était déjà très clair concernant sa politique
« anti-immigration » et ses intentions de renforcement à ce sujet. En avril 2018, parmi toutes les lois adoptées, une loi
« Tolérance Zéro » avait été votée, administrant des mesures strictes pour les personnes entrant illégalement sur le territoire américain.
Ce décret, bien que modifié ultérieurement, a eu pour conséquence l'expulsion d'un nombre approximatif de plus d'un million de personnes ainsi que la séparation immédiate de nombreuses familles.
Après le départ de Joe Biden et voulant faire suite à ses engagements politiques, le président Trump, de retour à la
Maison-Blanche en janvier dernier, a signé de nombreux décrets, notamment en faveur de l’immigration.
Alors que les républicains célèbrent la victoire de leur nouveau dirigeant, des millions de citoyens américains se voient angoissés à l’idée que l’ancien chef d’État reprenne ses fonctions, en vue de ses nombreuses prises de parole largement relayées au sujet de sa politique migratoire.
« Les États-Unis ne seront pas un camp de migrants et ne seront pas non plus un centre d'accueil pour réfugiés. Regardez ce qui se passe en Europe et ailleurs. On ne peut pas autoriser cela ici. Pas tant que je serai là », a-t-il déclaré lors de son précédent mandat.
Aujourd'hui, Donald Trump n’en a pas totalement modifié son discours.
En effet, lors de sa récente campagne présidentielle, ce dernier a fait la promesse de mettre à exécution « la plus grande opération d’expulsion que l’histoire américaine n’ait jamais connue ». Déclaration qui avait d'ailleurs été vivement acclamée par ses électeurs.
Son objectif étant de garder l’immigration sous contrôle, qu’elle soit illégale, mais pas que, il souhaite lutter contre ces entrées dites clandestines et leurs conséquences, notamment en termes de criminalité de masse, selon ses propos.
Même si la priorité est donnée aux migrants dangereux, de nombreux citoyens vivant sur le sol américain depuis leur enfance craignent eux aussi d’être déportés. Ils se disent alors, « je ne sais pas où je pourrais bien aller, c’est ici chez moi ».
Selon plusieurs sources, ils seraient des millions à être concernés par ces arrestations.
Il ne reste qu’à attendre si toutes ces mesures pourront être réellement réalisables et mises à exécution.
En attendant, stress, angoisse et peur sont les sentiments qui accompagnent les enfants, parents, étudiants et travailleurs étrangers des États-Unis.